Pour le formateur Abdoul Salam Ouédraogo, toutes les préoccupations soulevées troueront partiellement et totalement réponses d'ici à la fin de la présente formation de quatre jours

Des membres des exécutifs de 20 communes du Burkina Faso participent, depuis  ce mardi 24 janvier 2017 à Ouagadougou, à une formation portant sur le thème «Introduction à l’exercice de la compétence eau». Cette formation de renforcement des capacités des élus locaux est une initiative conjointe de l’Office de l’eau et de l’assainissement (ONEA), d’Eau Vive Internationaleet du Centre international d’étude en développement local (CIEDEL).

Le présidium à l'ouverture de la formation, de gauche à droite, Cheick Oumar Zoma, chef du département CEMEAU ; Moumouni Sawadogo, inspecteur général de service ONEA et Adrienne Ramdé, chargée de projet et formatrice Eau Vive Burkina
Le présidium à l’ouverture de la formation, de gauche à droite, Cheick Oumar Zoma, chef du département CEMEAU ; Moumouni Sawadogo, inspecteur général de service ONEA et Adrienne Ramdé, chargée de projet et formatrice Eau Vive Burkina

Permettre aux exécutifs communaux de maîtriser la gestion de service public local de l’eau potable aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale. C’est l’objectif principal de formation de quatre jours qui réunit depuis ce mardi 24 janvier à Ouagadougou,  21 élus de 20 communes du Burkina dont des maires. Initiative conjointe de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), d’Eau Vive Internationale et du Centre international d’étude en développement local (CIEDEL), la formation vise la maîtrise par les participants des compétences suivantes :

-savoir élaborer et mettre en œuvre des politiques en matière de service public de l’eau ;

-savoir organiser la gestion  du service public de l’eau ;

-savoir mobiliser les appuis techniques et financiers pour améliorer le service ;

-et savoir gérer les relations avec les opérateurs du secteur (AUE, délégataires, maintenanciers.)

Pour l’inspecteur général de l’ONEA, MoumouniSawadogo, la présente formation vient à point nommé dans un contexte de transfert d’un certain nombre de compétences aux communes dont celles de l’eau. Et d’exhorter les bénéficiaires à prêter oreille attentive aux enseignements qui leurs seront délivrer afin d’en tirer grand profit pour leurs communes respectives.

Les participants à la présente formation de quatre jours, viennent des communes suivantes :Fara, Poura, Koumbia, Boni, Founzan, Koti, Béréba, Békuy, Ouarkoye, Bondokuy, Boromo, Béré, Mansila, Titabé, Gorgadji, Seytenga,Markoye, Arbinda, Gorom-Gorom, Tankougounadié. Ces communes sont principalement des régions de la Boucle du Mouhoun, des Hauts- Bassins  et du Sahel.

Attentes exprimées des participants

Les participants viennent de 20 communes
Les participants viennent de 20 communes du pays, notamment de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et du Sahel

La formation porte sur le thème : «Introduction à l’exercice de la compétence eau». Elle est assurée par plusieurs formateurs ou facilitateurs. Il s’agit de Abdoul Salam Ouédraogo, Adrienne Ramdé, Boureima Boly, Daouda Baguignan et de SaïdouHassane. Pour commencer, les formateurs ont demandé aux participer d’exprimer leurs attentes. Comment gérer les ouvrages, assurer la réhabilitation de ceux qui sont en panne ? ; comment recruter des prestataires de service ?; comment se fait l’affermage ?;  comment mobiliser les ressources financières et comment faire face aux situations de pollution avec l’orpaillage ? Ce sont entre autres les attentes exprimées par les participants. Pour la formatrice Adrienne Ramdé, chargée de projet à Eau Vive Burkina, il était important que les participent s’expriment en début de formation car cela permet de mieux prendre en compte leurs préoccupations.

Des attentes ou préoccupations qui correspondent aux objectifs de la formation, selon Abdoul Salam Ouédraogo, formateur et chargé de projet  à Eau Vive Burkina.

Plan d’actions pour chaque participant à la fin

Pour le formateur Abdoul Salam Ouédraogo, toutes les préoccupations soulevées troueront partiellement et totalement réponses d'ici à la fin de la présente formation de quatre jours
Le formateur Abdoul Salam Ouédraogo (debout à l’extrême gauche), assure que toutes les préoccupations soulevées trouveront partiellement ou totalement réponses d’ici à la fin de la présente formation de quatre jours

Face à toutes ces préoccupations, M. Ouédraogo se veut rassurant quant à la possibilité d’y apporter partiellement ou totalement des réponses d’ici à la fin de la formation. En effet, la démarche pédagogique de la présente formation  alterne la présentation des expériences des participants et des apports théoriques et pratiques sur les textes fondamentaux de la décentralisation et de la compétence transférée.

«A partir de visites de terrain, de témoignages, de présentation de cas concrets et d’apports théoriques, on traitera des principes du service public de l’eau, des différents types d’équipements, des modes de gestion, des acteurs, de leurs rôles et des relations nécessaires entre eux. Enfin on procédera à l’identification par chaque participant / entité des actions prioritaires à mener à l’issue de la formation, c’est-à-dire un plan d’actions», assurent les formateurs», assurent les formateurs.

Bref, la présente formation qui fait suite à celle d’octobre 2016, est  bâtie sur la base des compétences et expériences de formation d’Eau Vive. Elle vise à répondre, faut-il le rappeler, aux besoins des exécutifs municipaux en leur apportant les informations préliminaires, les connaissances  et les compétences leur permettant une bonne prise en main de leurs réseaux de fourniture d’eau et d’assainissement. Et à ce jour, plus de 300 000 personnes ont déjà été touchées par l’initiative ONEA/Eau Vive qui a débuté en 2007.

Martin Philippe

Burkina Demain

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