A la Société nationale de la poste (SONAPOST), le sit-in de 72 heures pour exiger de la direction la révision du statut des agents a finalement tourné au drame avec un face-à-face tendu avec le directeur général qui a été finalement exfiltré sous protection policière. La SONAPOST dans une mauvaise passe.

A l’origine, le mouvement du  syndicat des travailleurs de la poste du Burkina(SYTRAPOST) était destiné à exiger de la direction  la révision du statut des agents. Finalement, l’on s’est retrouvé dans une situation rocambolesque quelque peu émaillée de violences. Conséquence : le directeur général Nabi Issa Coulibaly a été expulsé par ses agents, sinon exfiltré par la police. L’incident est très grave en termes d’image pour l’établissement. Si rien n’est fait pour recoller les morceaux entre responsables et employés ; la SONAPOST qui est déjà par cet acte dans une mauvaise passe, pourrait se retrouver dans une impasse.

Même dans les pires de ses rêves, Nabi Issa Coulibaly ne pouvait guère s’imaginer un tel sort, lui qui depuis plusieurs mois,  ne manquait pas de formules pour expliquer aux médias la nouvelle stratégie en cours pour redorer le blason de la SONAPOST dans un contexte difficile marqué par la concurrence des technologies de l’information et de la communication.

Les propos du DG à nos confrères de Sidwaya

Sur le sujet délicat de la gestion des ressources humaines, voici ce le DG Coulibaly confiait dans une interview à nos confrères de Sidwaya :«La gestion des ressources humaines est un axe de notre plan stratégique, qui va de pair avec la modernisation de la gouvernance dans l’entreprise. Le capital humain est le moteur essentiel du développement. Nous sommes conscients de cela, raison pour laquelle nous avons élaboré un programme de formations. Nous avons en termes de quantité, les personnes qu’il faut pour occuper des postes dans le développement du réseau. Le plan de formation est mis à jour régulièrement, de manière que les personnes qui vont occuper les postes indiqués soient capables d’offrir aux clients, un service de qualité. Nous travaillons naturellement à améliorer les conditions de travail du personnel».

Alors qu’est-ce qui n’a pas marché pour l’on se retrouve aujourd’hui dans cette mauvaise passe ?

Affaire à suivre…

Burkina Demain 

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